
Arrêts de travail, cas contacts, isolement, le protocole Covid-19 change pour les salariés.
Depuis mercredi, il est autorisé d’aller travailler en étant positif, à condition de garder le masque et d’appliquer les gestes barrières.
Un décret, paru au Journal officiel le 28 janvier, a assoupli les démarches à suivre en cas d’infection au Covid-19.
Fini le contact tracing
L’isolement n’est plus obligatoire, mais il reste préconisé. Vous ne recevrez plus non plus de SMS ou de courriel de l’Assurance maladie en cas de test PCR ou antigénique positif. Fini aussi le traçage des cas contacts.
Cela ne signifie pas pour autant que vous ne pourrez pas vous arrêter en cas d’infection. Si votre état de santé ne vous permet pas de vous rendre au travail ou de télétravailler, vous devez prendre un rendez-vous auprès de votre médecin.
C’est lui qui vous délivrera un arrêt de travail s’il juge que votre état de santé le nécessite. Vous n'avez plus à le télécharger sur le site de l’Assurance maladie après la réception du résultat positif de votre test Covid.
Un arrêt de travail classique
Le décret met un terme « à la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continue à travailler, y compris à distance ».
En clair, votre arrêt maladie sera soumis au délai de carence classique. Dans le privé, il correspond « « aux trois premiers jours de votre arrêt pendant lesquels aucune indemnité journalière ne vous est versée », rappelle l’Assurance maladie sur son site.
Selon les conventions collectives, il est possible que le salaire soit maintenu pendant ces trois jours. Dans la fonction publique, le délai de carence est d’un jour.
Une fois l’arrêt de travail en votre possession, vous avez 48 heures pour le transmettre à votre employeur, comme pour autre problème de santé.
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