Le 1er novembre, le 11 novembre et le 25 décembre sont les trois derniers jours fériés de l’année. Voici comment pleinement en profiter.

Contrairement au 1er mai – seul jour férié et chômé pour tous les salariés – les 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre sont des jours fériés ordinaires.

Il est donc possible que vous soyez obligé de travailler et ne pas faire le pont. Voici vos droits.

L’accord d’entreprise, d’établissement, la convention ou l’accord de branche fixent les jours fériés chômés dans l’entreprise.

En 2022, le 25 décembre fait figure d’exception puisqu’il tombe un dimanche, jour de repos par la plupart des salariés. Aucune indemnisation ou compensation en repos n’est prévue dans ce cas précis.

Néanmoins, vous devriez pouvoir vous rattraper avec les 1er et 11 novembre, respectivement un mardi et un vendredi.

Pas de repos supplémentaire

Si votre entreprise prévoit qu’ils sont chômés alors que vous auriez dû normalement travailler, il n’y aura aucune conséquence sur votre rémunération à condition de justifier au moins trois mois d’ancienneté.

Les salariés saisonniers cumulant cette ancienneté minimale ont aussi le droit de chômer ces jours sans retenue sur leur salaire.

Bon à savoir : La convention ou l’accord de branche prévoient souvent des conditions plus favorables que ces trois mois.

Vous aurez peut être la chance de ne pas travailler le 1er novembre, toutefois rien n’oblige votre employeur à vous accorder un pont.

S’il le décide, il devra consulter le comité social et économique pour modifier l’horaire de travail, affiché ce changement dans l’entreprise et le notifier à l’inspecteur du travail avant sa mise en œuvre.

À retenir : Si vous n’avez pas travaillé durant ces jours fériés, le Code du travail précise bien que votre employeur ne peut pas vous obliger à récupérer les heures.

Une possible augmentation de salaire

Si ces jours fériés sont travaillés, aucune majoration de votre rémunération n’est prévue par le Code du travail, sauf si vous effectuez des heures supplémentaires.

Toutefois, renseignez-vous auprès des élus du comité économique et social de votre entreprise, de nombreuses conventions collectives prévoient une majoration des heures effectuées durant ces jours particuliers.

De plus, l’employeur peut accorder des jours de repos supplémentaires aux salariés présents durant les jours fériés.

Bon à savoir : Si vous refusez de travailler un jour férié non chômé, votre employeur peut retenir cette journée de votre salaire, voire vous sanctionner.

 

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