Une loi interdit la fabrication et la vente de produits en plastique à partir de juin prochain dans tout le pays.
Le Sri Lanka franchit une étape supplémentaire dans la lutte contre la pollution plastique.
Le gouvernement a annoncé, le 14 février, l’interdiction totale des produits plastiques non-biodégradables à usage unique. Objectif ? Protéger l’environnement en particulier les éléphants et la faune locale.
Au moment où le cadre d’un traité international contre la pollution plastique se dessine à l’échelle mondiale, le Sri Lanka poursuit sa politique contre ce fléau.
Depuis 2017, il est interdit de produire ou d’importer du plastique non biodégradable pour emballer des aliments ou pour faire des sacs plastiques.
Quatre ans après, une nouvelle loi a banni l’importation de couverts, gobelets, emballages alimentaires et même de jouets en plastique. « Les plastiques causent des dommages incalculables à notre faune, éléphants, cerfs et autres animaux » déclarait Mahinda Amaraweera, ministre de l’environnement, en 2021 lors de l’adoption de cette mesure.
Préserver les éléphants
Rappelons que l’éléphant à une place importante au Sri Lanka. Il est considéré comme un animal sacré.
D’ailleurs, ceux domestiqués sont protégés par la loi depuis deux ans. Les pachydermes utilisés pour de durs travaux peuvent travailler que quatre heures par jour, et ceux consacrés au plaisir des touristes n’ont pas le droit d’en transposer plus de quatre à la fois – avec une selle bien rembourrée.
Les éléphants ne peuvent apparaître que dans des films tournés pour le compte du gouvernement et sous strict contrôle vétérinaire.
Enfin, pas question pour les cornacs de boire ou de consommer de la drogue alors qu’ils travaillent avec l’animal.
En cas de manquements à l’une de ces règles, le propriétaire risque la confiscation de son animal et jusqu’à trois ans de prison.
À lire aussi : Traité contre la pollution plastique, les débuts d’un cadre
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