Sur le modèle du référent Covid, un ambassadeur sobriété énergétique pourrait voir le jour dans les entreprises. Le gouvernement encourage vivement à la création de ce poste.

Encourager sans obliger. À l’université d’été du Medef, la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé une série de mesures non contraignantes pour encourager la transition énergétique des entreprises.

Parmi elles, la nomination d’un « ambassadeur de la sobriété énergétique ». En voici son portrait-robot.

Le directeur RSE, le mieux placé

Dès cette rentrée, chaque société devra établir son propre plan de sobriété avec en tête de pont l’ambassadeur de la sobriété. « Ce modèle avait bien fonctionné avec les référents Covid » a souligné Elisatbeh Borne, lors de son discours à l’Université du Medef, le 29 août.

Objectif ? Que les sociétés réduisent de 10 % leur consommation énergétique d’ici 2 ans, et ce, par rapport à leur consommation de 2019.

Si l'on se base sur ce qu'étaient les référents Covid en entreprise, l’identité et les missions de cet ambassadeur doivent être communiquées à l’ensemble des salariés.

Dans les entreprises de petite taille, il peut être le dirigeant.
Dans les plus organisations plus importantes, son identité reste pour le moment un mystère. Contrairement au référent Covid, il fait moins sens que cet ambassadeur soit un responsable des ressources humaines.

Le directeur de la RSE, lorsqu’il existe, pourrait endosser ce rôle. Sinon, les entreprises vont devoir faire preuve d’imagination.

Pédagogie, prévention, mais pas de sanction

Baisser la température du chauffage des bureaux, encourager le recours aux transports publics et les déplacements à vélo, mesurer les consommations, renégocier les contrats d’énergie, cet ambassadeur de la sobriété aura un rôle très large.

Il pourra s’inspirer des dix propositions pour consommer moins d’énergie formulée par l’Agence internationale de l’énergie pour établir et contrôler la mise en œuvre du plan de sobriété.

À retenir : Pour le moment, aucun texte législatif, aucun décret, aucune ordonnance ni aucun arrêté ne prévoit précisément le contenu du plan de sobriété vivement conseillé aux entreprises par le gouvernement pour passer l’hiver au mieux.

 

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