Le projet de loi réformant l’assurance chômage compte élargir l’accès à la validation des acquis de l’expérience aux proches aidants et aidants familiaux.
L’expérience des aidants dans leur rôle quotidien sera-t-elle enfin prise en compte dans le monde professionnel ?
Pour les entreprises, la reconnaissance des compétences des aidants constitue un défi majeur alors que de plus en plus de salariés optent pour ce statut, allant parfois jusqu’à devoir quitter leur emploi.
Pourtant, pour s’occuper de proches malades ou en fin de vie mieux vaut savoir gérer les priorités, organiser son temps, faire des gestes de soins et faire faire preuve d’empathie.
Ces qualités sont notamment recherchées pour des métiers médico-sociaux ou d’aides à la personne, deux secteurs en forte tension.
Faciliter la recevabilité du dossier de VAE
Aujourd’hui, que vous soyez travailleur indépendant ou salarié, la validation des acquis de l’expérience vous est ouverte. Elle permet de valider les acquis de son expérience professionnelle tout au long de sa vie pour favoriser son évolution ou sa reconversion.
C’est pourquoi, le gouvernement propose dans son projet de loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi», présenté en conseil des ministres le 7 septembre dernier, d’en élargir le périmètre d’accès.
À ce jour, la principale condition d’accès est de justifier d’au moins trois ans d’expérience à temps plein dans une activité en rapport direct avec le diplôme visé.
L’article 4 du projet de loi changerait la comptabilisation des périodes de mise en situation professionnelle.
Le fait d’avoir aidé un proche malade durant des années et donc de ne pas plus être au cœur de la vie professionnel, serait enfin dénombré et pris en compte comme critère de recevabilité.
Les salariés aidants en chiffres
Source Insee |
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